Production : Ballet Jazz Art - Paris
Année de création : 1988
Costumes : Seta Khoubesseriam
Durée 25 min
Interprétation : Brahim Arbia, Mohamed Arbia, Anna Arriata, Sylvie Duchesne, Ahmed Hammadi, Raza Hammadi, Sadock Khechana, Françoise Lepage, Isabelle Ory
Musique : Alted States - John Cirigliano, Soil Feftivtief – Vangelis
Propos :
« Que tu viennes du ciel ou de l’enfer, qu’importe,
Ô beauté ! monstre énorme, effrayant ingénu !
Si ton œil, ton sourire, ton pied, m’ouvrent la porte
D’un infini que j’aime et n’ai jamais connu ? »
Hymne à la beauté, Les fleurs du mal, Baudelaire
Les Fleurs du mal est une œuvre envoutante, ténébreuse et pleine de sève. Les femmes y tissent leur toile dans laquelle l’homme se prend telle une mouche ingénue. Araignée, mais aussi mante religieuse dévorant l’objet de sa passion, la femme symbolise la force de vie à laquelle seuls survivent les plus énergiques, les plus rusés. Parade amoureuse emblématique de l’existence même, les personnages sont frappés par une loi naturelle dont le fonctionnement social offre parfois un cruel exemple.
Presse : « D’une plastique incomparable et d’une sensualité extrême (…) la pièce repose sur un argument volontairement ambigu qui évoque la féminité (…) Tout comme le népenthès, cette fleur carnivore tropicale qui grâce à son parfum attire les insectes pour s’en repaître ou la mante religieuse qui dévore le mâle après l’accouplement, comme pour le punir. Fascinant. » Article écrit dans Les saisons de la danse, Jean Marie Gourreau, mars 1988